Collective software freedoms

Continuing the discussion from Possible Interrogations:

L’attention portée est une force ; ne pas la porter là où tu es, c’est l’affaiblir, voire l’annihiler.

logiciel libre - notion de liberté (liberté comme responsabilité) - liberté individuelle / collective

Un exemple>
Lorsque nous associons la pratique des logiciels libres avec un obligation morale de ‘bien agir’, nous mettons de côté un point essentiel qui est fondateur de la transformation, celui d’agir ensemble.

Construire ensemble, comment avancer de manière partagée dans cet espace. Il ne s’agit pas de savoir si je tu il elle nous utilisons ceci ou cela, il s’agit de savoir que nous avons la possibilité ensemble de nous organiser autrement.

il ne s’agit pas de vous juger mais de vous avoir avec nous.

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Je préfère autant ne pas utiliser ces termes.

G̸͍͇̚á̶̙̘g̷̋͝ͅģ̶̓l̸͍̀e̸̻͐ → Gaggle (bailloner)
̷̑͜F̸͛̿͜á̴̜͍k̶̡̺̃̈́e̵̲̬̎b̶̹̄̏o̵̖̾͘o̶͘ͅz̴͉̺̈́̀ → Fakebooz (alcool frelaté)

Ou plus simplement ne pas les utiliser du tout.

@lynx utilise Faceboogle.

«Charité bien ordonnée commence par soi-même.» La considération de l’usage du logiciel libre comme un acte de charité, ou «moral», pose problème – celui de la caution morale d’un geste de dégagement. D’ailleurs il vaudrait mieux insister sur la seconde partie de cette phrase : que la production et l’usage de logiciel libre est avant tout un acte de solidarité – c’est-à-dire celui de la fabrication d’une technologie d’émancipation. «L’union fait la force.»

Manque total de discernement entre ce qui est la capture de la communauté par des systèmes addictifs sucre, économie de l’attention, économie de la surveillance.
Et la construction de la communauté qui vient avec une responsabilisation qui se construit au sein du lien humain.
Lorsque nous entrons en relation ou que nous nous organisons par le biais du logiciel libre, nous concevons ensemble un espace de travail dont nous définissons les modalités.

Dans cette optique, nous devons insister sur la notion du temps. Le temps qui passe diffère du temps passé ensemble : le premier est linéaire et nous y sommes soumis, tandis que le second est quantique et nous le vivons ; le temps linéaire est en quelque sorte antagoniste au temps commun, et c’est ce temps là qui nous intéresse. Nous pouvons porter notre attention sur tout ce qui nous éloigne ou nous rapproche les unes des autres, et rechercher, et insister sur, et soutenir ce qui renforce ces rapprochements.

Lorsque nous entrons en relation ou que nous nous organisons par le biais du logiciel libre, nous concevons ensemble un espace de travail dont nous définissons les modalités.
La relation au développeur.se.s n’est plus à sens unique puisqu’il s’agit de penser ensemble les pratiques au sein d’une communauté. Par exemple la mise en place d’un forum de conversation permet de discuter ensemble des modalités d’utilisation de ce forum, qui vont conditionner nos échanges.

Pour que cette solidarité soit effective il faut qu’elle soit contextualisée

– Y arrive avec deux invités de plus, c’est bon ?
– Je vais appeler X pour le prévenir…
:calling:
– Aloha! Vous êtes bien en contact avec X, mais je suis en vacance. Laissez-moi un message et je rappellerai dès mon retour… Beeep.
:iphone:
– Euh, X ne répond pas. Il est en vacance.
– Mais, le mois dernier nous avions convenu d’organiser un dîner chez lui, pour demain, non ?
– Oui, oui, mais nous n’en n’avons pas reparlé depuis…

On voit ici une situation bien connue : un désir partagé, mais non suivi, se volatilise.
Le capitalisme est comme une intervention divine : elle tombe du ciel. Mais l’organisation communautaire, elle, réclame l’attention et l’intervention de chacun·e et un dialogue ouvert, continu et qui confirme la compréhension de tou·te·s les intervenant·e·s.