@Said a envoyé une photo du camp ce matin, que j’ai mise dans le premier post ^^.
Un camp enneigé donc, quel courage pour toustes les sans-papiers qui participent à cette occupation d’affronter le froid. C’est aussi un symbole du risque encouru par toustes celles et ceux qui ne sont pas reconnu·e·s par le système et n’ont pas accès aux conditions nécessaires à une vie digne, malgré leur présence longue sur un territoire qui les exploite. Sans elles, sans eux, la sacro-sainte « économie » ne tiendrait pas debout. Hier, sur Radio Panik, nous pouvions entendre des témoignages ahurissants, de personnes sans-papiers qui triment de 8 heures du matin à 20h pour 25 € la journée, soit une « rémunération » de 2 EURO et cinquante centimes par heure de travail. Tant que cette situation d’exploitation durera, on ne pourra qu’accuser l’État de complicité de mise en esclavage et, au vu de la météo du jour les autorités douillettes dans leur torpeur bienséante pratiquent sans vergogne la non-assistance à personnes en danger.
Depuis le Pays Basque où nous avons hier soir récolté 150 € de dons en soutien du Collectif Zone Neutre, nous sommes révolté·e·s de ce qui est imposé à toutes les personnes sans-papiers de Belgique et d’ailleurs.
