Sur le site de NGI, il est indiqué que :
the EC announced renewed EU funding for NGI under Horizon Europe.
Je comprends cela comme signifiant que NGI doit désormais soumettre des candidatures aux programmes de financement d’Horizon Europe, en concurrence avec d’autres projets.
Dans le brouillon, NGI n’est pas mentionné, tout comme aucune autre initiative ou projet. Seuls les objectifs et les critères de financement y sont présentés. Pourquoi NGI serait-elle la seule initiative de recherche (RIA) spécifiquement mentionnée ?
De plus, NGI est bien présente dans la stratégie Horizon Europe 2025-2027 comme cité plus haut.
En ce qui concerne l’open source, le terme apparaît six fois dans le document, réparti sur quatre initiatives de recherche différentes. Il est toujours possible de questionner la répartition, mais rejeter tout en bloc simplement parce que “ce n’est pas suffisant” me semble capricieux au vu des éléments concrets dont nous disposons.
Sinon, je suis d’accord qu’il existe une sorte de fascination pour l’IA, mais il est compréhensible que les représentants politiques suivent la tendance mondiale sur ce sujet. De leur point de vue, il est préférable de suivre la tendance, même au risque d’un échec. Cela dit, compte tenu des progrès récents, des innovations significatives sont à prévoir.
Jusqu’à présent, les communautés du Libre pouvaient espérer gratter des miettes
Nous vivons clairement dans un monde qui favorise la marchandisation transactionnelle de tout. Être à contre-courant est nécessairement difficile; c’est un choix personnel et s’en plaindre reviendrait à ne pas l’assumer. Je pense aussi que nous devrions peut-être réfléchir davantage au modèle open source. Par exemple, prétendre que l’open source est un bien commun est trompeur : dans de nombreux cas, il n’existe aucune gouvernance collective, et il n’y a aucun bénéficiaire de ce commun, à part le créateur du bien en question. Il serait intéressant de profiter de la montée des entreprises coopératives (SCIC) en F̷̪̤̋ṟ̵͙̾͗a̷̛̩̎n̴͙͙̿́c̸̙͙̈e̵̪͒ pour créer des structures développant des biens communs avec une gouvernance collégiale, des financements participatifs, et des subventions de plus grande envergure, avec éventuellement des modèles économiques liés à la consommation de services.
tout part pour l’industrie de l’armement, de l’automatisation et de l’uniformisation du monde.
Cela peut être dû au fait qu’ils parviennent à mieux s’organiser que nous. Certes, le capital sous toutes ses formes les favorise, mais nous pouvons proposer des projets qui répondent mieux que les leurs aux critères, à condition d’arriver à générer un usage réel.