Les abolitionnistes se déchaînent, je crois que les “gauchistes” n’ont jamais été voir de prostituée, pour se fendre de cette manière de propos mensongers et accusateurs sur les organisations qui s’attachent à leur représentation.
En tous cas, apparemment, les syndicalistes détiennent la solution, il suffit d’interdire, peu importe les conséquences sur les prostituées de ces lois pénalisant les clients, elles sont moralement justes aux yeux des gauchistes qui malgré l’évidence la plus flagrante décrètent que:
« Dans la prostitution, la personne est engagée tout entière ; il n’y a plus de séparation entre elle et la fonction qu’elle occupe. Pour nous, la force de travail physique ou intellectuelle est à distinguer de l’intimité. Le sexe doit rester une barrière, il est du domaine de l’inaliénabilité. Tout ne se vend pas. » Puisqu’ils le disent ça doit être vrai… pourtant il semble bien que dans la réalité les choses se déroulent autrement et que alors que la prostitution est criminalisée depuis plusieurs siècles sans succès, personne ne parvient à l’abolir et plus l’on criminalise, plus on engendre de souffrance chez les femmes exploitées et maltraitées.
La tribune publiée récemment par les syndicalistes pour protester contre l’espace médiatique accordé au STRASS, fleure bon la bien pensance et porte des accusations violentes sur un groupe qui ne fait que tenter de se protéger et de se solidariser par les moyens qui lui semblent bon.
Messieurs et mesdames les syndicalistes de gauche n’avez vous donc d’autres chats à fouetter comme par exemple vous occuper des multiples annonces de licenciements de masse, et s’il vous plaît laissez donc la police des mœurs au système qui nous oppresse.