@XavCC tu as été le premier à « déménager » de Mamot. Merci de la confiance que tu nous portes.
J’aimerais proposer pour le 29 mars une rencontre, sur Mumble ou peut-être un live sur Peertube si je parviens à comprendre comment cela fonctionne d’ici là, ce qui est peu probable. Une rencontre avec les personnes intéressées par ces sujets ici sur et aussi d’autres provenant du Fédivers, notamment les ami·e·s d’Eldritch.cafe. Une rencontre pour faire le point sur les problématiques soulevées et éventuellement sur ce que nous pouvons en faire en termes d’écriture dans le cadre de #cooperation:thx. L’une des actions que je veux porter cette année est la publication papier de plusieurs titres qui sont liés aux pratiques collectives et au logiciel libre. Le tout-numérique à base de Zoom et Fakebooz Live m’ennuient profondément, surtout lorsqu’il provient des réseaux de résistance qui devraient justement les éviter.
Comme l’indique Simone Pieranni dans Red Mirror que @natacha a mentionné ce matin, la surveillance générale mise en oeuvre sur le modèle chinois passe par WeChat qui est devenu synonyme de smartphone ; pour nous il est encore temps de choisir des alternatives qui échappent à un contrôle centralisé – qu’il soit étatique ou corporate – en misant sur une décentralisation confédérée[1], le hors-ligne et sur la priorité qu’on peut lui donner dans le cadre d’une organisation dissidente d’un régime répressif ou totalitaire ; la résistance ne passe pas nécessairement par le refus de la technologie, mais si le choix est fait de l’embrasser, il devient indispensable de la penser et de l’aborder de manière critique. J’ignore encore comment faire pour apprécier des valeurs communes de bien-être et bien-vivre-ensemble, et refuser aux valeurs contraires une tribune sans affecter nos choix politiques et tout en évitant les effets de bulles de filtres, notamment ceux, courant parmi nos milieux, de penser que nous détenons une solution technique ou bien que les systèmes de surveillance sont inévitables…
Il me semble que nous pourrions joindre à cette lecture celle d’un autre livre proposé précédemment par @natacha, Friction : délires et faux-semblants de la globalité, qui nous permettra d’élargir le spectre des possibles pour penser les conséquences des technologies numériques décentralisées au-delà de nos usages et de nos pratiques quotidiens.
il ne s’agit pas ici de faire référence aux États-Unis d’Amérique mais bien de différencier le modèle fédéral qui produit une entité suprême, du modèle confédéral qui repose sur l’alliance volontaire d’entités souveraines. ↩︎