Contre la logique de la guillotine

C’est curieux j’étais dans ces réflexions là aussi ce matin en relisant le petit pamphlet je sens que ça vient qui critique des vues par trop condescendantes d’une révolution qui pourrait se faire sans violence, spontanément… Une des critiques est que pour permettre un changement il faut comme on le sait historiquement de l’organisation et un rapport de force.
Je trouve que le texte de crimethinc est juste, sans guillotine oui, sans vengeance non plus, mais cela n’exclue pas le rapport de force et surtout l’organisation.

"Seule la lutte mettra un frein aux politiques que les États déploient en réponse à la pandémie, car au-delà de l’urgence médicale (contenir le virus), les mesures de confinement comme celles prises pour maintenir la production, au risque hier comme aujourd’hui de la santé de celles et ceux qui l’assurent, nous alertent sur ce qui reste une nécessité pour le pouvoir : « tout changer pour que rien ne change ».

"À l’inverse, bousculer l’ordre des choses suppose de tenir ensemble une multiplicité d’éléments que l’on tend généralement à séparer, et requiert ainsi une attention constante aux enchevêtrements entre prolifération des maladies contagieuses, surexploitation des terres, agro-business, privatisation de la recherche, monocultures d’animaux pour la consommation, hyperproduction, extractivisme, hyperconsommation, patriarcat, processus de racialisation, genres, capitalisme, impérialisme."

source Francoise Vergès Le travail invisible derrière le confinement, capitalisme, genre, racialisation et covid-19.

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