À propos du Chthulucène et de ses espèces camarades
Une exposition en ligne proposée par @ptqk à l’espace virtuel du jeu de Paume
@QWHY venez partager À propos du Chthulucène et de ses espèces camarades démarre par une présentation du Manifeste Chthulucene de Santa Cruz de Donna Haraway dont Maria ptqk nous explique que: " le préfixe « chthu » renvoie aux pouvoirs souterrains et abyssaux de la Terre. Mais à la différence du Cthulu de H. P. Lovecraft (notez la différence d’orthographe), qui exprimait la terreur face à l’inconnu, son Chthulu invite à rencontrer d’autres formes de vie : animaux non humains, végétaux, champignons ou bactéries."
Enfin une exposition clairemnet directement issue de la pensée féministe, @ptqk nous amène vers une vision radicalement différente à la fois de la critique et des avenues pour aborder notre monde, nous entraînant dans des associations au travers de tous les possibles ddes surpoductions technologiques, des pénétrations diverses de nos corps de notre planête produisant des espaces énergétiques encore non construits.
Au travers de l’ensemble de l’exposition il s’agit donc bien d’un ici et maintenant, d’une proposition d’un autre rapport à notre monde en transformation à travers les espèces et les technologies.
Si Pinar Yoldas nous y entraine par son ecosystem of excess Anna Vaz et Nuno Da Luz présentent déjà un voyage out.
Ces forces qui nous sont encore mystérieuses ouvrent vers un univers dont on ne peut qualifier l’utopie ou la dystopie, mais qui en tous les cas ne se fera pas sans une participation des non-humains
A cet égard, il n’est pas clair comment cette vision s’inscrit dans la continuité de la situation contemporaine, et dans mon immense plaisir de naviguer cette exposition, j’ai envie de poser la question de la résistance et de rendre un hommage aux luttes en cours en relayant l’hommage lancé par La Via Campesina à l’occasion de la journée de la femme.