Prendre soin du monde une pratique transformatrice

La pensée “crisique” : peut on penser la crise pendant la crise ?

La pensée crisique est réactionnelle à une contrainte. Elle privilégie l’immédiateté et l’émotion : la caravane passe et les chiens aboient… La pensée apparait plutôt comme elle même en crise. Comment avoir une pensée anticipatrice, comment penser le futur ?

Or il n’y a de crise que parce que l’on perçoit factuellement une possibilité de perte de “confort” de “sécurité” pour soi ou ses proches : on perçoit une “anormalité” dont on n’a pas l’habitude.

On pense aussi les évènements selon des notions de moralité, de bien ou du mal or la nature ignore ces considérations et nous avons une vision idéalisée de la vie.

Par méconnaissance de l’histoire passée et par chronocentrisme (biais cognitif) on a du mal a recontextualiser les évènements et on se sent au sommet de l’histoire. Vivant dans des systèmes très protecteurs nous avons des réactions néophobiques : toutes nouvelles choses perturbant un confort va générer des réactions conservatrices.

La philosophie nous invite à interroger nos sensations, nos émotions et nos réactions pour remettre en perspective l’histoire de l’humanité.

Ceci est un résumé d’une conf de l’Université Populaire de Philosophie (de Toulouse)

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