Les femmes et la virologie

Françoise Barré-Sinoussi

Virologue, prix Nobel de médecine en 2008 pour sa découverte du VIH en 1983[1] et son lien avec le SIDA (prix partagé avec son chef à l’Institut Pasteur, le Pr Luc Montagné). Elle a dirigé l’unité Régulation des infections rétrovirales à l’Institut Pasteur à Paris jusqu’en 2016. Depuis le début de la crise du COVID-19, elle préside le Comité analyse recherche et expertise (CARE) qui conseille le gouvernement français sur les traitements et les tests contre le SARS-Cov2.

Dans son autobiographie du Nobel elle déclare :

Having completed my baccalauréat in 1966, I was initially undecided between medicine and biomedical sciences as the subject for my university studies. I finally decided to opt for an undergraduate degree at the Faculty of Sciences at the University of Paris. My choice was ultimately dictated by the pragmatic reasoning that a degree in Natural Sciences was shorter and less expensive than a degree in Medicine, and I was keen to not have to burden my family with unnecessary further expenses to support me during my studies.


  1. référence originale de l’article, les noms de femmes (8 sur 12 aut·eur·rice·s) sont mis en exergue: Françoise Barré-Sinoussi, Jean-Claude Chermann, Françoise Rey, Marie-Thérèse Nugeyre, Sophie Chamaret, Jacqueline Gruest, Charles Dauguet, Claudine Axler-Blin, Françoise Vézinet-Brun, Christine Rouzioux, Willy Rozenbaum et Luc Montagnier, « Isolation of a T-lymphotropic Retrovirus From a Patient at Risk for Acquired Immune Deficiency Syndrome (AIDS) », Science , vol. 4599, no 220,‎ 20 mai 1983, p. 868-71 ↩︎